Ephémères paroisses
- vendredi 31 juillet 2015
- Publie dansPoémes tendresse
- ParVincent
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Solitude !
N’est ce qu’un mot ?
Une couleur triste, quand, il ne fait pas beau ?
Multitude !
L’une et l’autre se mélange sans le savoir,
Entre deux pas et quelques verres à boire.
Certains s’y attachent,
Tant que les murs les cachent !
D’autres l’ignorent dans la clarté, le bruit,
La retrouvant dans le silence, la nuit !
Pourtant, ce qui parait souffrance,
Porte d’autres noms, sous ses apparences.
On te donne tant d’étiquettes,
Toi qui engendre d’humbles quêtes.
De nos peurs, de nos craintes, on l’habille,
Criant « au Loup » à la vue de ces guenilles.
Nos égos s’en amusent en toute avidité
Finassant sans gloire, pour l’éviter !
Nous voguons sur nos refus,
Bâtissons nos abus,
Pour que naissent nos angoisses,
Et prier, ainsi, en d’éphémères paroisses !
Il y a des tas de mauvaises raisons,
Mais, bien souvent, aucun pardon !
La solitude, c’est une autre réalité,
La nature des choses, des êtres en vérité !
Philippe De Frémontpré
( Au-delà de l’innocence )
http://www.lesyeuxclos.fr
« Pourtant, ce qui parait souffrance,
Porte d’autres noms, sous ses apparences. »
Comment peut-on trouver ses autres noms sans s’embrouiller afin que la clarté remplace la souffrance ?
MERCI de nous guider à travers tes mots.